C'était le début de l'après midi et Vision du Crépuscule était toujours sur son lit de mousse depuis ce matin, il avait les yeux fermés mais ne dormait plus, non, il profiter de l'obscurité et écouter deux guerrières papotées, faisant ses propres remarques dans sa tête sur ce quelles disaient. Ayant marre de restez allonger sans bouger et à faire semblant de dormir en écoutant deux chattes avec leur discussion si "passionnante" à leur goût, il se leva et s'ébroua, son poil était tellement fin qu'il n'y avait jamais de nœuds. Il sortit de la tanière d'un pas tranquille, les minettes arrêtèrent de parler en le remarquant. Tandis qu'il sortait, les guerrières derrière lui reprenèrent leur discussuion. "comme si que je devais rien entendre alors que j'ai tout écouter... Tsss.. Elles n'ont rien d'autre a faire que se casser la tête à savoir quel matou est le plus beau, le plus moche, le plus fort, le plus intelligent,... Du grand n'importe quoi !" pensa-t-il en agitant la queue de mépris. Il s'étira longuement en baillant, s'étirant tellement que sa queue frémissa sous l'effort. Un vent frais le fit grommeler, l'hivers ce faisait sentir avec ce temps glacial, mais ça ne l'empechera pas de sortir. S'avançant vers la sortie, les feuilles morte craquèrent doucement sous ses doux coussinets noir. Il n'avait pas pris le temps de lisser son pelage, vu que le vent le lui ébouriffer sans cesse, voir ses camarades faire leur toilette le faisait se dire : "qu'ils sont bêtes.. Ça va leur faire quoi franchement d'avoir le pelage en bataille ?". Une fois en dehors du camp, il alla directement vers le lac, trottinant d'un pas vif, son regard balayant le territoire qui s'éttendais devant lui. Le froid ne le déranger pas, il préférer largement sortir et être glacer mais faire ce qu'il veut plutôt que de rester au camp et s'ennuyer. Sa queue s'agiter vivement, pour rien, puis un leger mouvement le fit s'arrêter, étant non loin du lac. Le matou noir repéra Coeur de Glace qui ramper lentement au sol, il était évident qu'il chassait. Le vent lui apportant l'odeur d'une souris, Vision du Crépuscule se dit que c'était cette proie que son camarde viser. Il monta à un arbre, ses griffes bien blanche s'accrochant à l'écorce, ne faisant aucun bruit. Montant rapidement, comme à son habitude, il alla une branche, avec le feuillage qui restait encore, juste au dessus de son camarade qui enterrait déjà sa proie. Il retira d'un petit coup de griffe une feuille morte toujours accrocher à la branche, le vent la faisant descendre doucement, pile devant le guerrier à terre. Une fois que le matou regarda la feuille tomber devant ses pattes, le jeune chat noir sauta au sol derrière lui, lui faisant peur sans vraiment le vouloir. Il le regarda indifférement, sa queue s'agitant toujours, s'apprêtant à reprendre son chemin, sans un mot, ni même s'excuser de lui avoir fait peur.