Ah, oui, la plus récente recrue...

Le sang gicle. Je suis heureuse. Ma victime hurle. Je suis encore plus heureuse. Je le torture encore plus fort. Il meurt en poussant un râle d'agonie. Dommage, je m'amusait bien avec lui. Il fera un exellent petit cadeau pour sa compagne et son clan juste à l'entrée de leur camp. Je sourit déja rien qu'en imaginant leur visage horrifié devant cette telle preuve de... comment ils disent déja ? Ah oui, devant cette preuve de sadisme. C'est déja l'après-midi, dommage, j'aurais bien voulu aller faire une petite "visite" à un chat errant, ou alors, encore mieux, à un chat domestique. C'est tellement beau les regards des bipèdes devant le cadavre de leur chèr petit minou adoré, hi hi. Voir la désespération dans leurs yeux, c'est ce que je veut, c'est cela pour lequel je suis. Il n'est pourtant pas tard, mais un épais, très épais brouillard m'envelope. J'aime ce temps. Obscure, sombre, triste et froid. Je prend la dépouille du chat du clan du Lac et de mon pas de velours absolument inodible, je marche vers le camp de ses imbéciles de chats de clan. La forêt est parfaitement silencieuse, tout comme moi. Mon pelage noir incroyablement profond se fond bien dans ce paysage. J'entend au loin quelques sons de chats, venant des "amis", mot dont je n'ai jamais compris la signification. J'arrive après un petit trajet de deux minutes à l'abord du clan. Je dépose le cadavre devant l'entrée sans un bruit et je repart, telle une ombre jusqu'a une petite colline en surplons. De là, j'aperçois un petit chatons blanc voir, déserspéré la dépouille de son père. Je l'observe en riant doucement et en murmurant:

-Petit cadeau de la part de l'Ombre de la Mort.

Ombre de la mort. C'est le nom que m'ont donné les chats de clan. Ils ne m'ont jamais vue, ils ne sont même pas surent de mon existance. Mais ils savent qu'une ombre rôde autour d'eux et ils reconnaissent instantanément ses crimes par leur extrème cruauté et leur silence. Cette ombre c'est moi. Je me retourne vers la ferme sous les gémisements de la reine ayant perdu son compagnon. La forêt, malheureusement devien de moins en moins brumeuse et obscure au fur et à mesure que le temps passe. Je suis désormais près de mon lieu d'habitation. Je sens une odeure de malheur et de mal, et je vois enfin ma ferme, mon royaume, mon territoire. Une ambiance malsaine y regne et je ronronne de plisir en voyant les yeux affolés des esclaves de mon chère compagnon. Une odeur étrangère vie chatouiller ma truffe et je me tourne vers elle. A, oui. La petite recrue assès récente et son petit fi-fils adoré. Après avoir rapidement promis à mon adorable Petite Ombre que je lui montrerais plus tard comment faire le plus souffrir sa victimen je m'approche comme un serpent vers la chatte blanche nommée, je crois Doux Murmure. Quelle nom pétan et affreux. Mon tendre Tyran m'avait raconté vaguement qu'elle était venue ici pour proteger son fils en échange que l'on puisse faire ce que l'on veut avec elle, même utiliser son "don". Celui de communiquer avec qui déja ? Ah, oui, le "clan des Etoiles" ! Comme c'est drôle... Une pauvre petite illuminée en plus dans nos rangs... Je m'approche vers elle et je perçoit un petit éclat de peur dans ses yeux. Je m'asseoit à côté d'elle et je dit d'un ton mielleux:

-Alors voila notre recrue la plus récente. Ma voix est sombre et ténébreuse, comme si elle venait d'un monde où seul la mort compte, comme d'habitudes. Et si on fesait connaissance ?...

L'après-Midi était déjà bien avancer quand Doux Murmure reviens de la chasse. Dans sa gueule gisait trois campagnols, assez imposant, bien nourrit par les cultures humaines, mais bien que la chasse fut bonne, la jeune chatte n'était pas tranquille. Elle avait sentie la détestable odeur d'un renard aux abord de la ferme, ce dernier devait surement chasser tout comme elle, mais elle avait quelques chose à protéger. Elle jugea la sécurité de son fils et des chatons qui se terrait dans cette grande battisse remplie de foin bien plus importante qu'une simple chasse et si ce renard venait fouiné à proximité du repère de son clan d'adoption elle irai le combattre avec les autres guerriers, sans aucune hésitation.

Elle posa ses proies à la réserve, avec toutes les autres, puis elle alla trouver ce petit tas de paille qui l'attendait derrière une botte de foin. " Le coin aux esclaves" l'appelait-on. Quiconque si serai diriger la tête et la queue base, honteux d'être affubler d'un tel rang, de n'avoir plus aucune valeur pour personne, de n'être qu'une simple marchandise ou qu'une simple main d'oeuvre, mais la chatte blanche si dirigea la tête haute arborant le peu d'honneur qui lui restait. Ce n'était pas de la vantardise, ni de l'orgueil, elle montrait simplement à ses compagnons de malchance qu'elle ne baissait pas totalement les bras, que même sans protection et sans famille ont pouvait continuer à marcher comme jadis. Et pourtant, la plupart savait pourquoi elle était parmi eux. Tous ne la respectait pas pour son sacrifice, mais tous gardait le secret pour que le jeune guerrier qu'était Plume d'Ange puis-ce vivre en paix, c'était une sorte de serment muet entre les esclaves qui ne serait jamais révélé. La douce chatte se coucha, s'accordant un peut de repos après avoir, au préalable, prévenue ses compatriotes de la présence d'un prédateur. Elle eut à peine le temps de soufflé et de baisser la tête qu'une voix aiguë la lui fit relever.

Ses yeux bleu détaillèrent une chatte aux pelage sombre, aussi noir que la nuit et aux yeux d'une clarté effarante, mais la blanche n'eut aucun mouvement de répugnance, aucun regard blessant, juste une lueur de peur quand elle reconnue la voix qui l'eut appeler: Nuit Sanglante, la compagne de son maître.

-Alors voila notre recrue la plus récente. Et si on fesait connaissance ?...

Par respect pour cette chatte qui avait enfanté des enfants d'Etoile du Lion, Doux Murmure se dressa. Les pattes avant proche et serrer contre son ventre lui donnait un petit air strict, mais son regard et sa tête penché mettant, quand à eux, en avant sa soumission et son respect.

- Je suis honoré que sa majesté, la compagne de mon maître, vienne essayer de me connaitre. Que désirez vous savoir ? - Fit la blanche avec respect.

Un respect qu'elle accentua encore, en baissant d'avantage la tête en signe de révérence. Elle releva un peu les yeux, pas beaucoup mais juste assez pour pouvoir voir son visage.